-
Le Professeur Axel Kahn est un scientifique, médecin généticien et essayiste français. Directeur de recherche à l'Inserm et ancien directeur de l'Institut Cochin, il préside l'université Paris Descartes de 2007 à 2011 et est président de la Ligue nationale contre le cancer depuis juin 2019. ...Connu pour ses prises de positions sur des questions éthiques et philosophiques ayant trait à la médecine et aux biotechnologies – notamment le clonage et les OGM – en particulier dans le cadre de son travail au sein du Comité consultatif national d'éthique (CCNE) de 1992 à 2004. ( Wikipedia)
Message publié sur la page FaceBook du Pr Axel Kahn
Tout d'abord je vous confirme, évidemment, que les sujets vaccinés sont peu ou pas contagieux. Les anticorps vaccinaux bloquent l'entrée du virus dans les cellules et par conséquent leur production par les cellules. Chaque cellule infectée produit cent à mille particules virales.
Par conséquent, au pire, la présence virale chez les sujets vaccinés est divisée par cent à mille, multiplié par le nombre de cellules productrices habituellement infectées. L'hésitation entre peu et pas vient de la particularité de l'immunité muqueuse. Elle est assurée par la classe IgA des immunoglobulines dont une fraction est secrétée dans le mucus. Les vaccins en administration sous-cutanée ou intramusculaire stimulent la synthèse d'anticorps d'autres classes, IgM, puis IgG. Par conséquent, une faible présence du CoV-2 dans le mucus nasal et bronchique des personnes vaccinées ne peut être éliminée, qui serait alors à l'origine d'une contagiosité résiduelle.
Les premiers résultats Moderna sont sous cet aspect rassurants et prometteurs. Et puis, disons les choses. Une des raisons pour lesquelles les experts de la vaccination à l'HAS et le gouvernement ont insisté sur l'incertitude de la contagiosité des personnes vaccinées est que le choix stratégique avait d'abord été fait de na pas vacciner les soignants. Il fallait trouver une justification à ce choix. Facebook est un miroir de l'évolution de la société. J'y ai argumenté très poliment avec une philosophe très têtue (ils le sont assez souvent, curieusement) qui lançait urbi et orbi que la vaccination ne protégeait pas du risque de contamination. Jusqu'à cela me lasse.
"Pour en finir avec l’effondrement de la vie sociale, le malaise des jeunes, l’isolement des aînés, la crise économique dûs à #COVID19 : distanciation physique intense mais temporaire pour effondrer la circulation virale, vaccination. On arrive au bout du tunnel. Courage."
"Avec le recul, l'erreur stratégique contre #COVID19 de la plupart des pays du monde, sauf Australie, N-Zélande, Taïwan, Corée, Chine, Japon, etc., a été de tenter de "vivre avec le virus". C'est impossible et cela accroît de plus les risques d'émergence de souches+ contagieuses."
Je n'en ferai pas l’exégèse. Certes, la crise sanitaire annoncée se précise : 1000 morts par jour en Allemagne, plus de 1300 en Grande Bretagne et Irlande, vous au milieu avec la souche V1 "anglaise" confirmée en plusieurs régions, la concentration de fragments de génome viral multipliée par quatre dans les eaux usées de Marseille, Île de France....Cependant, après le coup de tabac, le printemps reviendra, les hirondelles, le soleil et les vaccins.Axel Kahn
-