SUR DES POPULATIONS FRAGILES (enfants, femmes enceintes, population âgée)
PLUS FREQUEMMENT DECLARES : disproportion de déclarations par rapport aux autres vaccins ou médicaments (Disproportionate Reporting Ratio)
NOMBRE DE CAS : déclarés sur une petite période
IMPACT DE SANTE PUBLIQUE : nécessité d’action rapide et urgente
ELEVATION DE LA FREQUENCE D’UNE PATHOLOGIE : par rapport à la fréquence attendue sans le vaccin/médicament Ex : fréquence de base des myocardiopathies chez les enfants (causes virales…)
Si les cas répondent aux critères ci-dessus, déclarés ou publiés, le signal est validé puis analysé ; ex : thrombose-thrombocytopénie chez les jeunes femmes (Astra Zeneca). NB : Même 1 SEUL CAS, s'il est grave et touche une population fragile peut déclencher un signal.
ANALYSE DU SIGNAL= ETABLIR LE LIEN DE CAUSALITE
On doit maintenant établir s’il existe un lien de causalité entre ce signal et le vaccin/médicament suspecte. Analyse AVANT TOUT CLINIQUE réalisée par des commissions d’experts en pharmacovigilance, pharmaco-épidémiologie, santé publique et spécialités médicales (cardio, neuro…). Les statistiques viennent seulement en support de l’analyse clinique.
Analyse au cas par cas puis au niveau des données compilées score sur chacun des critères suivants pour établir le lien de causalité entre un effet secondaire et un vaccin/médicament : probable, possible, douteux ou non relié
LA CHRONOLOGIE
DELAI DE SURVENUE : réaction immédiate, après quelques jours, ou retardée après quelques mois/années
EVOLUTION : disparition ou non des symptômes après arrêt du médicament, (plus difficile à établir lors d’une seule administration comme le vaccin) (dechallenge)
REACTION A UNE NOUVELLE ADMINISTRATION : symptômes réapparaissent ou non lors de la re-administration du médicament /vaccin ( rechallenge)
LES SIGNES CLINIQUES
MECANISME D’ACTION : explicable ou non par les propriétés connues du médicament /vaccin. Ex le médicament est connu pour faire baisser modérément les globules blancs (les leucocytes) et apparition soudaine d’un cas mortel de destruction complète de ces globules blancs (aplasie médullaire)
EXAMENS COMPLEMENTAIRES : significatifs du rôle du médicament/vaccin
EXPLICATION ALTERNATIVE : une autre cause est-elle possible ou plus probable (un autre médicament, une maladie sous-jacente ex : effets cardiovasculaires chez le sujet âgé)
DOCUMENTATION SCIENTIFIQUES Cet effet a -t-il été décrit
Dans la littérature ou d’autres documents scientifiques
Avec des vaccins/médicaments similaires
Avec signes apparentés moins graves dans les essais cliniques ou animaux
La quantification de l’ensemble de ces critères va permettre d’établir le lien de causalité au niveau du cas individuel puis de l’ensemble des données, et d’établir la force du signal et la suite qui doit lui etre donnée.
3EME ETAPE: CONCLUSIONS DE L’ANALYSE ET ACTIONS
L’analyse va mener à l’une ou plusieurs des conclusions suivantes :
BESOIN DE DONNEES SUPPLEMENTAIRES Le lien de causalité est difficile à établir, pour mieux évaluer il faut faire des études complémentaires
CAUSALITE CONFIRMEE Et donc inscrite dans les caractéristiques du produit
ACTIONS DE SANTE PUBLIQUE Que la causalité soit confirmée ou encore incertaine avec la nécessité de données supplémentaires, des actions seront décidées en fonction de la gravite, la fréquence, et l’impact de sante publique
Retirer le produit du marché ; ex : 7 pays européens et vaccin anti-COVID Astra Zeneca
Exclure l’utilisation dans certaines populations
Communiquer pour que le diagnostic soit fait rapidement ; ex : myocardiopathies et vaccins ARNm
NB : Les signaux qui ont été écartés après analyse comme peu vraisemblables continuent toutefois à être surveillés.
CONCLUSION : SEULES L’EXPERTISE ET LA METHODE PERMETTENT D’ETABLIR UN LIEN DE CAUSALITE
COMMENT UN SIGNAL EST-IL DECOUVERT PUIS VALIDE ?
NB : Même 1 SEUL CAS, s'il est grave et touche une population fragile peut déclencher un signal.
ANALYSE DU SIGNAL= ETABLIR LE LIEN DE CAUSALITE
On doit maintenant établir s’il existe un lien de causalité entre ce signal et le vaccin/médicament suspecte. Analyse AVANT TOUT CLINIQUE réalisée par des commissions d’experts en pharmacovigilance, pharmaco-épidémiologie, santé publique et spécialités médicales (cardio, neuro…). Les statistiques viennent seulement en support de l’analyse clinique.
Analyse au cas par cas puis au niveau des données compilées score sur chacun des critères suivants pour établir le lien de causalité entre un effet secondaire et un vaccin/médicament : probable, possible, douteux ou non relié
MECANISME D’ACTION : explicable ou non par les propriétés connues du médicament /vaccin. Ex le médicament est connu pour faire baisser modérément les globules blancs (les leucocytes) et apparition soudaine d’un cas mortel de destruction complète de ces globules blancs (aplasie médullaire)
EXAMENS COMPLEMENTAIRES : significatifs du rôle du médicament/vaccin
Cet effet a -t-il été décrit
La quantification de l’ensemble de ces critères va permettre d’établir le lien de causalité au niveau du cas individuel puis de l’ensemble des données, et d’établir la force du signal et la suite qui doit lui etre donnée.
3EME ETAPE: CONCLUSIONS DE L’ANALYSE ET ACTIONS
L’analyse va mener à l’une ou plusieurs des conclusions suivantes :
Le lien de causalité est difficile à établir, pour mieux évaluer il faut faire des études complémentaires
Et donc inscrite dans les caractéristiques du produit
Que la causalité soit confirmée ou encore incertaine avec la nécessité de données supplémentaires, des actions seront décidées en fonction de la gravite, la fréquence, et l’impact de sante publique
NB : Les signaux qui ont été écartés après analyse comme peu vraisemblables continuent toutefois à être surveillés.
CONCLUSION : SEULES L’EXPERTISE ET LA METHODE PERMETTENT D’ETABLIR UN LIEN DE CAUSALITE