fr-636 L'injection intramusculaire d'ARNm entraine-t-elle un danger pour le tissu musculaire?
Auteur(s) : Daniel Maller
Contributeur(s) : Task Force
Créé le mercredi 20 janvier 2021
Modifié le 24 juin 2021
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Suite à l'injection du vaccin, une petite minorité de cellules musculaires reçoivent, non pas le virus, mais un de ses ARN messagers, qui va diriger la production de la protéine "Spike".Les cellules exposent alors cet antigène à leur surface et le présentent aux cellules immunitaires, qui le reconnaissent comme étranger et déclenchent une réponse spécifique de lymphocytes T-CD4 ("helpers/auxiliaires") et T-CD8 ("killers/cytotoxiques").L'ARN messager est rapidement dégradé, ce qui stoppe l'expression de la protéine Spike. Celle-ci n'est pas renouvelée à la surface des cellules, et disparaît elle aussi rapidement.La réponse immunitaire met quelques jours à se développer. L'infime minorité de cellules musculaires qui affichent encore l'antigène Spike à leur surface sont alors éliminées par les lymphocytes CD8 cytotoxiques, et remplacées selon le processus habituel de cicatrisation.RéférencesGozlan, M. L'aventure scientifique des vaccins à ARN messager. Le Monde 14/12/2020.Wiendl, H., Hohlfeld, R., Kieseier, B.C. Immunobiology of muscle: advances in understanding an immunological microenvironment. Trends in Immunology 26, 373-380 (2005)
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